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Mon "Devenir-Môman"
C'est en décembre 2007 qu'Eliott m'a fait devenir la x milliardième môman….
J'étais bien avec son papa, dans la trentaine et donc, avec l'envie ou pour être plus honnête dans la culture inconsciente de fonder une famille….
Sans imaginer une seule seconde tout ce que cela impliquait : les responsabilités à endosser…
Et… mon entreprise en était à ses balbutiements… J'avais le statut d'artiste, je créais plis ploc, je vendais au compte-goutte à des petites ventes de créateurs… Tout était à construire…
Je suis tombé assez rapidement enceinte, pleine de joie et d'excitation, avec les hormones en feux aussi. J'ai super bien vécu ma grossesse. Je me sentais belle, épanouie, juste vite fatiguée, parfois irascible et en manque de Mojitos ;)
Je me souviens avoir déjeuner avec un ami (déjà papa) qui a essayé de me mettre en garde quand il s'est rendu compte que je ne comptais pas changer d'un iota ma façon de vivre, surtout au niveau professionnel...
J'ai travaillé jusqu'au tout dernier jour, j'ai réuni Maxi cosy et autres joyeusetés qu'à 3 semaines de mon accouchement, la chambre n'était pas prête et moi non plus d'ailleurs !
Mon accouchement a été très long et très pénible. J'ai vraiment cru mourir. Mais je vous épargne ce long récit !
Puis, Eliott est arrivé, tout mignon, tout fragile, tout doux, magnifique, mon fils ! J'étais en chambre commune car je n'avais pas anticipé l'assurance qui m'aurait permis d'avoir une chambre à moi (quand je vous disais que j'étais pas prête ! :))
Je la partageais avec une femme qui allumait les lumières intempestives en pleine nuit et une fatigue extrême s'est vite installée. Je me sentais désemparée devant ce petit bout de chou qui pleurait, demandait l'attention H presque 24 ans, exténuée, désemparée de mon nouveau rôle de maman.
Quand j'ai éclaté en sanglots, une infirmière s'est exclamée : « Voilà la réalité ! On nous vend du rêve dans les magazines avec des femmes qui viennent d'accoucher, souriantes, manucurées, choucroutées et toutessa mais que nenni ! La réalité des jeunes mamans, c'est VOUS qui pleurez ! »
Les premières semaines ont succombé à un tsunami : Eliott pleurait beaucoup, ne voulait pas lâcher son garde-manger, alias mon sein (pas pratique pour dormir…), je ne savais pas si je devais le laisser pleurer ou le rassurer H 24, bref, j 'étais paumée.
En parallèle, le papa traversait une période professionnelle difficile et très stressante. Je ne me sentais donc pas spécialement épaulée. Ma maman, une fée avec les bébés et les enfants, habitait encore à 30 km de Bxl.
Bref, je n'avais personne qui puisse prendre le relais.
Ce qui devait arriver, 2 mois après l'accouchement, j'ai commencé à avoir de drôles de symptômes : des douleurs articulaires subites et intenses qui m'empêchaient même de porter Eliott.
J'ai dû faire une batterie de tests… scintigraphie, analyse des poumons et j'en passe : des noms de maladies horribles étaient sur le bout des lèvres des médecins…
Je me voyais passer l'arme à gauche, effondrée de laisser un bout de chou de 2 mois sans maman.
Heureusement, le diagnostic est tombé : Sarcoïdose : inflammation diffuse des organes : mes poumons étaient touchés.
Par miracle, j'ai fait la version fulgurante qui n'est jamais revenue parce que cette crasse peut s'installer dans son corps ad vitam aeternam.
Un de mes meilleurs amis m'a dit « ton inconscient parle : c'est trop pour toi ! Tu dois demander plus d'aide à ton entourage, te mettre moins la pression... ; tu n'arrives plus à porter Eliott toute seule à bout de bras dans tous les sens du terme… »
Au bout de quelques semaines, j'ai recouvré la santé.
Je pense que le fait qu'on ait mis un mot sur mes maux m'a aidé à me rétablir. Non, je n'étais pas folle...
Avec le recul, je pense qu'en bonne control freak que je suis, j'ai voulu tout gérer seule à la perfection et que j'ai été au-delà de mes limites…
Bref, c'est passé et j'ai commencé à profiter d'Eliott et de ma nouvelle vie de famille : balades au vert, lui faire découvrir les animaux dans des fermes, ses premiers pas, ses premières dents, nos premiers fous rires.
Je me sentais de plus en plus à l'aise avec ma maternité.
La suite ?
L'année prochaine !
Oui, parce qu'après Eliott, il y a eu son p'tit frère Loup !
Encore toute une sacrée (belle) aventure (en constant devenir) !
Nowel. Confidence pour confite dense... Danse!
Ceux et celles qui me connaissent un peu savent que j'ai été élevé chez les Témoins de Jéhovah où seule la mort du Christ est fêtée... Joie! Ni Noël, ni Nouvel An, ni anniversaires, ni fête des mères, des pères, ni et ni.... Que nenni.
Je confesse donc que beaucoup de mes Noëls ont été d'un lugubre parce qu'inexistants !
Les créations de Natacha Cadonici portées par Julie Morelle au JT de la RTBF1 et dans l'émission Déclic
Hé hé, la classe non?!…
Si vous vous demandez quels vêtements et quelle marque Julie Morelle portait au JT de la RTBF1 depuis des années et dans sa nouvelle émission Déclic, vous voilà bien informés maintenant :)
Julie Morelle préfère les créations de ma collection et mes vêtements depuis des années. Julie Morelle a donc choisi de collaborer avec Natacha Cadonici pour son stylisme !
La belle Julie Morelle en Natacha Cadonici en +- 2017...
« Comment elle a encore réussi, cette petite renarde futée de Cadonici, pour contacter cette star de l'actualité, Julie Morelle, cette journaliste hors paire, cette femme sublime et à la séduire avec ses créations » vous proposez-vous hein ?!….
Laissez-moi vous contre l'histoire…
En 1996, après des études de 3 ans comme Assistante de Direction et un poste de secrétaire soporifique dans une boîte semi-privée, semi-publique, je décide de faire un deuxième Master à l'université Libre de Bruxelles (ULB) en Philologie romanes .
J'aime la littérature, les mots, les langues étrangères, j'ai des facilités pour les apprendre, j'aime la poésie, j'aime écrire et ma mère est un professeur de français redoutable : engagé, pédagogue comme personne, passionnée.
Bref, je me dis : suivons plutôt les sillons de ma maman pour devenir prof ou tout autre métier dans l'écriture, l'édition plutôt que de faire les mêmes études qu'une de mes congénères que j'admirais beaucoup chez les Témoins de Jéhovah : Anne-Marie…. Mais ça, c'est une autre histoire.
Je décide donc de m'inscrire à l'unif, je commence à suivre les cours avec passion, avidité et exultation. ET… et c'est là que ça devient intéressant : je copine méchamment avec Florence, ma Flo d'amour.
Flo...
Une complicité hors norme et incandescente s'installe entre Flo et moi: on rit comme des bécasses, on étudie ensemble, on est tout le temps fourré l'une chez l'autre dans nos kots respectifs à dormir l'une chez l'autre , étudiez l'étymologie, le latin, la littérature. On se soutient au niveau scolaire mais surtout moralement avec nos zygomatiques en feu.
Flo et moi dans mon pas...
Et… et c'est là que ça devient croustillant : il se fait que Flo me présente sa meilleure amie, une certaine Julie…
LAJulie Morelle. Celle qui, de 1996 à 2000, étudie le journalisme à l'ULB.
Au début, j'avoue que j'étais fortement jalouse de Julie : non seulement, elle me volait la première place dans le cœur de Flo mais par-dessus le marché, elle est belle, élégante, redoutablement intelligente, cultivée et engagée dans ce monde. Tout pour agacer la femme relativement complexe que j'étais et qui sortait des Témoins de Jéhovah et avait du mal à regarder l'actualité politique, économique, mondiale sans avoir des sueurs froides qui me rappelaient qu'Harmaguédon, la guerre imminente de Dieu, allait arriver.
Et puis, j'apprends à la connaître, on sympathise, elle rit de mes vannes, de mes conneries. Je la fais rire. Waouh !
On part au ski avec une bande de potes et devient on potes. On ne sera jamais de très grandes amies car Flo est quand même au milieu de nous deux dans ma tête et je suis en compétition avec Julie pour lui voler le trophée : Flo !
J'arrive à lui « piquer » (à mes yeux) Flo rien que pour moi pendant quelques moi lors de notre Erasmus commun à Rome. On s'éclate, rien qu'à deux. On se kiffe grave !
Flo et moi à Rome en remake de "La Dolce Vita"
Les années filent, on monte nos carrières, nos familles et Flo reste une très grande amie qui m'est très très chère. Je continue à la fréquenter assidument. Je suis demoiselle d'honneur à son mariage. Et par la même occasion, je côtoie régulièrement Julie tout au long des années suivantes : à des fêtes, des annifs, des mariages, des brulages de culotte. J'ai bien sûr suivi de près sa carrière brillante de journaliste, ses engagements et ses centres d'intérêt avec admiration et plus une fois d'envie.
Quand je commence à créer, je me dis « pourquoi pas sur Julie Morelle ?… »
Julie Morelle et Natacha Cadonici au JT de la RTBF1 en +- 2014
Julie Morelle vient régulièrement à la boutique se choisir ses tenues chez moi car elle aime mon style, mon stylisme, mes coupes qui lui vont si bien et qui passent si bien à l'écran.
Et je suis donc devenue, en partie, la styliste attitrée de Julie Morelle qui porte mes vêtements, mes créations, mes tops, mes robes avec une élégance inégalable. Elle a même craqué pour la robe Anna bleu marine/orange fluo qu'elle souhaite m'acheter. Bref, j'arrête de faire le paon, j'ai les futurs vêtements de Julie Morelle à dessiner moi…
Ju et moi...
Si vous connaissez, de votre côté, des femmes inspirantes qui pourraient être les ambassadrices de ma marque de mes valeurs et des leur, dites-moi, je suis preneuse !
La bise, Natacha heureuse
"Maman, tu peux mettre du rouge à lèvres s'il te plait ?..."
Tu n'as qu'une seule maman .
Bien que. Parfois deux. Parfois non. Parfois plus. Parfois plusieurs.
Bref, personnellement, je n'ai jamais fêté la fête des mères. Interdiction formelle parce que... Témoins de Jéhovah.
Cependant, enfant , hormis le Sacred Ban, cela ne m'empêchait pas de me concocter des surprises qui m'excitaient :
Faire briller la salle de bain pendant (ce qui m'a semblé être) des heures... Et être déçue qu'elle ne soit pas plus excitée par mon travail. "C'est gentil, chérie, mais je suis fatiguée. Je vais me coucher". Renifler.
Réunir mes petites économies pour lui offrir une boîte à bijoux vélo rose que je trouvais trop jolie. J'ai tapé dans le mille... Oui !
Obstinément à acheter son maquillage alors qu'elle ne l'a jamais porté. Elle avait un rapport très particulier avec sa féminité : elle était très belle mais pas du tout séductrice. Zéro maquillage, pas de parfum, juste quelques belles robes et une âme à tomber comme son plus bel atout.
Mais je voulais qu'elle se maquille. Elle m'a dit que "non, je suis allergique".
Mais moi... il m'en fallait plus pour me décourager ; Je suis têtu...
Alors, encore une fois, j'ai pris mes petites économies et je suis allé à la pharmacie du coin pour lui acheter un rouge à lèvres hypoallergénique. Elle n'aurait plus d'excuses.
Quelle déception de découvrir que même celui-là qu'elle ne portait pas. Ou mon vernis à ongles d'ailleurs.
Les seules choses rouges qu'elle portait, en de très rares occasions, étaient ses talons vernis sur lesquels je bavais secrètement dans son placard. Ils étaient ouverts et auraient pu montrer ce fameux vernis à ongles. Mais peu importe.
À l' adolescence , les choses se corsent.
Oui, elle et moi étions loin d'être ravis.
Je devais dire que j'étais très en colère contre elle pour avoir impliqué mes frères et moi dans cette secte qui a brisé plus d'une de nos ailes.
De nous avoir donné des repères insuffisants pour avoir les clés de ce monde.
Et probablement inconsciemment, pour ne pas être une femme épanouie.
Plus:
Elle est calme et pondérée. Je suis impulsif et spontané.
Elle est raisonnable et réfléchie. Je suis un fonceur et une tête brûlée.
Elle est...
Et je suis...
Nous sommes...
Très différent.
Bref, adolescente, je ne sais pas comment elle a réussi à me supporter ! Outre nos différences de tempérament, ma grogne contre son éducation stricte et rébarbative, j'étais, comme beaucoup d'adolescents, hautain, prétentieux, dédaigneux et je ne manquais jamais une occasion de lui cracher mon mépris.
Sa plus grande arme était le calme olympien qu'elle affichait face à mes sarcasmes et à mes coups.
Ce n'est que lorsque je suis devenue mère moi-même que j'ai pu fumer le calumet de la paix .
C'est vrai : quand mon fils premier-né est arrivé, je suis tombé de mon piédestal.
J'ai vite réalisé que moi aussi je faisais 1 000 erreurs en tant que maman. Que je n'étais pas insubmersible.
Que ce n'est pas si simple de s'inventer en tant que mère.
Que malgré tous nos efforts pour faire du mieux que nous pouvons, nous sommes tous rattrapés, plus ou moins, par notre humanité trop humaine, nos fragilités, nos "imperfections", nos peurs.
C'est à ce moment-là que j'ai réalisé à quel point ma mère devait faire face à sa propre histoire chaotique et que, eh bien, elle a fait du bon travail avec nous! La gourmandise est née...
Depuis, un véritable cercle vertueux s'est développé entre nous.
L'eau a coulé sous nos ponts fissurés.
Le temps magistral a réparé nos blessures.
Elle m'a confié que sa jeunesse et sa vie de femme lui avaient manqué. « Il est hors de question que je rate ma vie de femme mûre !
Nous poursuivons donc chacun nos routes respectives dans un respect mutuel et nous nous retrouvons avec délice à notre petit carrefour.
J'aime la grand-mère qu'elle est : disponible, drôle, pleine d'esprit, pédagogue, douce mais ferme, structurante. Avec elle, les pires leçons de grammaire deviennent de vrais jeux d'enfants, promenades, leçons de vie, jeux de société, rires.
Et j'aime la maman qu'elle est, surtout depuis qu'elle s'est réconciliée avec elle-même. La voir s'épanouir, heureuse, joyeuse, est son plus beau cadeau pour moi et ce qui me porte le plus.
Finis les dialogues au vitriol des sourds.
Je ne peux que voir la beauté de cette femme que je chéris tant. Ses valeurs et sa singularité m'inspirent au quotidien : elle est généreuse, bienveillante, drôle, piquante, modeste, raisonnable, cultivée sans en faire tout un plat. Sa colère est froide et élégante. Et elle sait choisir des silences qui parlent beaucoup plus fort que 1 000 mots.
Ce samedi 9 mai, c'est son anniversaire.
Ce dimanche 10 mai, sa fête.
Et comme chaque année, je la fêterai en dehors de ces dates.
Parce que ma mère est comme ma propre Alice au pays des merveilles : j'ai 364 jours pour lui souhaiter "Joyeux non-anniversaire".
Les masques sont tombés
Masque Tuto avec une sauce cadeau
Vous avez encore des doutes sur l'utilité d'un masque fait maison ?
Lisez cet article .
Nous sommes d'accord, ce n'est PAS un dispositif médical. Et bien sûr, vous devez respecter les normes d'hygiène : lavage régulier des mains, éloignement, etc. Mais si vous avez du temps pour les autres, ils peuvent aider tant de personnes et ils vous le rendront de 1000 façons. Je suis toujours étonné. Si vous n'avez que du temps pour vous et votre famille, c'est très bien. Venons-en au coeur du sujet :
Le modèle?
Après avoir beaucoup lu sur la question, peu importe le modèle, du moment qu'il couvre bien le visage et qu'on peut y glisser un filtre (facultatif) : lire l'article de Couture et Paillette : c'est long, très long.. . mais complet, technique et accessible au plus commun.
Le tissu?
C'est important! À cet égard, j'ai d'abord lu l'article précité de Couture et Paillette. J'ai également demandé à un médecin spécialiste des maladies infectieuses, à des infirmières de la santé publique, etc.
Au final, j'ai opté pour du 100% polyester : c'est la matière qui semble être la meilleure barrière à ce "Co-co".
Son côté peu agréable et confortable sur la peau ne me dérange pas : je le porte rarement puisque je sors rarement... Élémentaire mon cher Watson.
Si en revanche, vous devez l'utiliser toute la journée, suivez les conseils "matière" de Couture et Paillette (plutôt coton ou coton-polyester) : ils sont pleins de bon sens, alliés à des informations scientifiques validées par les plus grands organismes de santé les autorités.
Le motif?
Plus facile que ça, tu meurs. Tu coupes:
- un rectangle de 22 cm x 36 cm
- 2 élastiques de 13 cm (longueur à tester selon le coefficient d'élasticité de votre élastique) et, accessoirement, la taille de vos oreilles...
- Vous n'avez pas d'élastique ?
- nylons
- vieux tee-shirt à découper
- corde,
- tissu coupé en lanières à nouer.
Soyez inventif !
Où acheter des fournitures ?!
Élastiques :- Assabban (la crème de la crème en termes d'humanité et de générosité)
-
Leduc (enfin, pour ceux qui pratiquent déjà, en terme de capital sympathie, on n'est pas au niveau d'Assabban... mais est-ce vraiment le but...
Tous deux livrent à domicile.
Tissus :
- Le meilleur plan... : The Fabric Sales a fait don de 150 yards de 100% polyester. Ils étaient entreposés chez moi jusqu'à récemment dans la chambre de mon fils cadet... Il se sentait "un peu" dépassé par ces 5 sacs de tissu Ikea (les bleus, vous savez... très gros...) Lionel a gentiment pris les ramener à la maison ; il les donne par lots de 5 mètres :
Lionel Wathelet Rue du Ham, 63, Uccle
Contact uniquement par téléphone : 0475/375945
LIVRAISON
Les lundis, mercredis et vendredis
Uniquement : de 13h00 à 21h00
mardi et jeudi
Uniquement : de 18h00 à 21h00
Samedi : à convenir
MERCI DE NE PAS SONNER LA CLOCHE
Veuillez appeler avant votre arrivée pour récupérer les tissus sur le pas de la porte.
-
Les Ventes de Tissus : livraison à domicile ; si vous avez du temps à perdre pour coudre des layettes, slips, doudous, tops, robes ou autres : ils ont des tissus de créateurs belges & français à tomber... Ultra ultra sympa & généreux en plus ; ça ne gâche rien....
- Gotex : ils sont ouverts
Et sinon, vieux draps, tee-shirts, torchons, c'est bon ! Si c'est tout ce que vous avez sous la main, à mon avis, il vaut mieux "être à moitié protégé que pas protégé du tout".
Tutoriel photo
Allez, commençons ! Vous verrez, c'est facile et vous vous y ferez vite...
1. Votre rectangle est plat. Pliez-le en deux dans le sens de la largeur et appuyez sur le tissu pour marquer le milieu de chaque côté. Placez le début d'un mètre ruban à partir du milieu du tissu que vous avez marqué en le pliant en deux ; à la craie ou au crayon, tracez des traits de +- 5 mm de long à 2 cm de chaque bord :
4, 9, 10,5 et 13,5 cm. Le 4 ira sur le 9 : c'est votre premier pli ; le 10,5 sur le 13,5, c'est votre 2ème pli (voir photo 6).
2. Fixez les bandes élastiques au milieu du tissu à 1 cm du bord inférieur. Vous avez maintenant 2 "oreilles d'ours", à l'envers.
3. Pliez le tissu en deux, avec vos élastiques à l'intérieur.
4. Commencez à coudre un peu à droite du milieu de la partie ouverte, de façon à avoir une ouverture pour retourner votre ouvrage. Cousez jusqu'au premier coin, puis continuez jusqu'au deuxième coin, côté pli du tissu. Comme l'élastique est plus petit que la longueur du tissu, vous vous arrêtez au milieu de cette longueur de côté pour remettre la deuxième partie de votre ouvrage à plat (le tissu va plisser le tissu, pas de contrainte).
5. Vous retournez la (jolie) bête
6. Placez les plis en vous référant aux lignes de craie et en les tenant avec des épingles. Idem pour l'ouverture au milieu, en bas. Pour les expérimentés, vous n'avez pas besoin de mettre les épingles, un peu de pratique et le tour est joué.
7. Vous choisissez à partir du pli du tissu
8. Vous tournez votre travail et continuez
9. 2 minutes 30 plus tard (pour les pros et un peu de pratique), vous avez votre arme anti-Covid 19...
Sur la photo 9, je ferme l'ouverture du milieu. Vous pouvez le laisser ouvert pour y mettre un filtre. C'est un peu un système rock and roll puisque rien n'est couvert, je l'avoue. Mais rien ne vous empêche de surjeter le tissu de ce côté avant de commencer à coudre.
Si vous avez le temps, il y a beaucoup plus de modèles finis et jolis. Mais comme je n'ai pas beaucoup de temps, et parce qu'on n'est pas dans un concours de beauté, j'ai opté pour une finition brute mais ça marche.
Celles-ci sont de mon amie Aude de Wolf, de la marque The Wolf : elles tuent bien sûr !
Mais encore une fois... Nous sommes sur une période différente...
Quel type de filtre ? La réponse, toujours dans l' article de Couture et Paillette .
Didacticiel vidéo
En cours... J'ai les rushs... Si quelqu'un se propose de faire le montage... Je ne peux plus le suivre :-)
Le concierge
Lorsque vous mettez votre masque, n'y touchez plus ; sinon, vous risquez de le contaminer à nouveau (je sens monter la tension des hypocondriaques à la lecture de ce post... Oui, ça le fait...).
Lorsque vous souhaitez l'enlever, lavez-vous les mains bien avant : même logique de non-contamination... ; mettez votre masque dans un petit sac et lavez-le.
En machine à laver, à 60°, avec un peu de savon. Comme moi, on ne se lave pas à 60° tous les jours ! Voici un secret de sorcière... :
- Faites bouillir votre Marmitte dans de l'eau frémissante (min. 60°).
- Ajoutez-y des crapauds... (Oups, désolé, je suis trop dans le personnage ici... ) Je voulais dire : savon COPEAUX de Marseille (ou tout autre savon).
- Trempez le masque dedans et laissez mijoter pendant au moins 30 minutes.
- Laissez-le sécher. Portez-le à nouveau. Et encore.
Vous êtes prêt à embrasser un prince ou une princesse. De loin...
AIDER!
C'est toujours pas clair ?! Envoyez-moi un email (natacha@natachacadonici.com) et je vous enverrai un tutto vocal avec ma voix douce et fatiguée.
S'il vous plaît : ne me submergez pas avec 1 000 questions. Je n'ai pas beaucoup de temps : entrepreneuse, maman solo et poseuse de masque, ça m'occupe. Merci!
ps : une photo de vos masques c'est toujours sympa : postez la sur FB #sewfreemasks en me taguant (@natachacadonici) ou sur Instagram avec le même #sewfreemasks ou #natachacadonici, toujours en me taguant (@natachacadonici). De cette façon, je recevrai une notification à chaque publication. Hâte de voir vos bals masqués !
Vous n'avez pas de machine à coudre ?
Ni quelqu'un avec une machine autour?
Vous êtes perdu au milieu de nulle part ?
Et vous êtes hypocondriaque ?! (et peut-être avez-vous raison pour une fois !)
1. Faites-les en papier en attendant
Voici un tuto pour fabriquer vos propres masques en papier (à jeter après chaque utilisation).
Je ne suis pas (encore !) spécialiste en la matière mais ma tante Nella qui habite à Milan (dans l'oeil du cyclone il y a peu...), a vu pas mal de tutos masques. Elle a recommandé le papier que nous utilisons pour le four.
2. Voulez-vous en "commander" ?
A. Pour les nécessiteux en première ligne
Postez votre demande sur le mur #seewfreesmasks : nous sommes bénévoles pour ceux qui sont en première ligne. Inclure les informations suivantes : pour qui ? Combien (soyons raisonnables...) ? Où travaillons-nous ?
Les bénévoles qui ont repris la gestion du groupe vous répondront si des couturières ont du stock ou de la disponibilité pour coudre. N'hésitez pas à lire les derniers messages. Nous avons tous le nez à la meule et pas souvent sur nos écrans pour vous mettre en contact, les donateurs et les candidats... C'est le meilleur moyen de faire un bon "match". (Qui aura sûrement plus de chances de réussir que les sites de rencontre... D'ailleurs, par les temps qui courent...)
B.Pour vous
Oui, il faut aussi penser à ses fesses ! Et par le fait même, les mégots de vos voisins en vous protégeant.
Alors : vous m'envoyez un mail (natacha@natachacadonici.com) avec votre demande :
- nombre de masques souhaité
- Où vous vivez
Et je vous envoie les infos pratiques :
- sur une éventuelle livraison par la poste ou chez moi à Uccle,
- sur mon système de dons libres et conscients... Et oui, ça demande un petit mot d'explication...
Ne vous inquiétez pas, tout sera expliqué dans mon mail et nous verrons si je peux vous aider ou vous orienter vers les bonnes personnes.
Attention : je suis une bonne fée mais pas une magicienne. J'essaie mais je ne garantis rien. J'ai aussi une vie privée et professionnelle. Restons courtois et respectueux.
Méga bisous masqués et gros câlin confiné,
Natacha
Croyez en vous, assumez vos choix....
TROUVER DU SENS, ABORDER LES POINTS TOURNANTS, GARDER LE CAP...
Comme j'aime autant écrire que créer des vêtements, j'ai décidé de vous proposer, si possible une fois par mois, un article de BLOG (mon nouveau joujou !) pour vous faire découvrir les coulisses de mon travail, mes inspirations, mes aspirations, mes affronts, mes histoires, mon Histoire.
Vos retours me nourrissent !
N'hésitez pas à me faire des retours sur cet aspect de mon travail aussi : c'est une autre façon d'être en contact avec moi, c'est toujours intéressant d'avoir vos retours et il n'y a aucun doute là-dessus : ça me MOTIVE !
C'est qui cette nana ?!
Alors rentrons dans le vif du sujet et commençons par le début : comment la fille d'un cordonnier italien et d'un professeur de français mi-belge mi-russe est-elle devenue styliste et entrepreneuse ? Rien sur cette photo ne la laisse présager...
Mais sur celui-ci, comme le dit ma mère, on sent déjà le côté coquet de la petite fille en moi : la main levée comme une princesse, la mini-robe graphique mais surtout l'air décidé...
EL PADRE
Alors, d'abord, il y a mon père, un Italien, bon vivant, extrême, joyeux. Il a toujours été artisan. De souffleur de verre à cordonnier, je l'ai toujours connu avec des clients, du cuir, une passion pour le beau, pour le noble, attelé à sa machine à coudre, implacable et un amour inconditionnel pour sa garde-robe très stylée.
MOOOOMMY
Deuxièmement, la passion de ma mère pour la littérature : je m'en suis inspirée dans toutes mes communications. Souvent, quand j'écris, j'entends ma mère parler.
De plus, le plaisir que je ressens avec ma machine à coudre me rappelle le plaisir que ma mère éprouvait à taper sur sa propre machine à écrire.
C'est toujours ma mère qui, même si notre famille avait des moyens limités, s'autorisait le plaisir de faire coudre des robes qu'elle avait elle-même dessinées, chez une couturière locale. Une vraie madeleine de Proust, ces moments entre femmes, de joie et de créativité.
Voici mes parents : ma mère belgo-russe, intellectuelle, réservée, spirituelle et passée, mon père, italien, joyeux, délirant, impulsif, extraverti. Je suis le doux mélange de ce chaud-froid...
ANCÊTRES RUSSES...
Mes arrière-grands-parents de Russie étaient également dans les tissus : ils étaient éleveurs de moutons Astrakhan en Russie ! J'ai hérité du tiers d'un de ces manteaux ; mais c'est une autre histoire, pour un autre article peut-être...
NELLA
Que dire de ma tante milanaise, la sœur de mon père. Née dans un village italien très pauvre, Nella a très vite dû travailler, à l'âge de douze ans, pour subvenir aux besoins de ses nombreux frères et sœurs. Elle a commencé comme coiffeuse et après quelques années, grâce à sa volonté inébranlable, elle a fini par ouvrir le salon de beauté le plus en vue de Milan ! Quand j'y allais enfant, j'étais fascinée par ce monde peuplé exclusivement de femmes qui prenaient soin d'elles, se chouchoutaient et, surtout, étaient d'une beauté et d'une élégance rares à mes yeux. Ma tante a eu un impact majeur sur ma vie. J'y reviendrai également dans un autre article tant il y a à dire...
J'ai mis du temps à trouver ma voie....
11 ANS D'ÉTUDES, OUFTIII...
Tout d'abord, j'ai réussi mon baccalauréat en 3 ans en tant qu'assistante de direction avec grande distinction. Cependant, ma première année de travail s'est un peu moins distinguée par la qualité déplorable de mon travail, qui correspondait à mon profond ennui avec ce mode de vie. Mon besoin de créativité était étouffé et je me souviens à quel point c'était effrayant de m'imaginer coincée, à vie, dans un travail administratif qui ne me convenait pas du tout.
Lors de mon énième voyage aux îles Canaries pour m'évader du non-sens de mon existence, je me suis rendu compte que la fuite effrénée de mon être en vacances ne m'apporterait jamais la joie que j'avais connue enfant. La joie d'avoir un sens à ma vie. J'ai décidé de retourner à l'école pour, espérons-le, trouver un métier qui aurait du sens pour moi.
ALLER À L'UNIVERSITÉ!
Pensant à la joie d'enseigner de ma mère, mon amour pour la littérature, ma facilité avec la langue française, mon excellente orthographe acquise au fil des dictées quotidiennes (Oh mon Dieu...), j'ai décidé de secouer la torpeur de cette première année professionnelle soporifique en me lancer dans l'étude de la philologie romane (lettres françaises) à l'Université Libre de Bruxelles.
J'ai vécu ce moment comme une véritable libération : la liberté de pensée des professeurs, l'intérêt que je ressentais pour les matières que j'étudiais, les rencontres passionnantes avec d'autres jeunes passionnés, intéressants, drôles, brillants et ambitieux m'ont conquis.
Les premières semaines, je me pinçais, à tel point que je me suis rendu compte de la chance que j'avais d'avoir une mère et une grand-mère qui m'ont soutenu, tant moralement que financièrement, dans ma détermination à imprimer ma propre empreinte sur cette terre et ma détermination à Soyez heureux.
Que se cache-t-il derrière la nouvelle collection FW
Comme j'avais hâte de vous rencontrer à l'écriture...
Comme j'étais surexcité de te crier à haute voix :