Believe in yourself, assume your choices....
TROUVER DU SENS, ABORDER LES TOURNANTS, GARDER LE CAP...
Comme j'aime autant écrire que créer des vêtements, j'ai décidé de vous proposer, si possible une fois par mois, un article BLOG (mon nouveau jouet !) pour vous faire découvrir les coulisses de mon travail, mes inspirations, mes aspirations, mes coups de cœur, mes histoires, mon Histoire.
Vos retours me nourrissent !
N'hésitez pas à me donner votre avis sur cet aspect de mon travail également : c'est une autre façon d'être en contact avec moi, c'est toujours intéressant d'avoir votre retour et il n'y a aucun doute là-dessus : ça me MOTIVE !
Qui est cette nana ?!
Alors, entrons dans le vif du sujet et commençons par le commencement : comment la fille d'un cordonnier italien et d'une enseignante française mi-belge, mi-russe est-elle devenue styliste et entrepreneuse ? Rien sur cette photo ne laissait présager…

Mais sur celle-ci, comme dit ma mère, on sent déjà le côté coquet de la petite fille en moi : la main levée comme une princesse, la mini-robe graphique mais surtout l'air décidé...

LE PÈRE
Tout d'abord, il y a mon père, un Italien, bon vivant, extrême, joyeux. Il a toujours été artisan. Du souffleur de verre au cordonnier, je l'ai toujours connu avec ses clients, le cuir, une passion pour le beau, pour le noble, attelé à sa machine à coudre, acharné et un amour inconditionnel pour sa garde-robe très stylée.

MOOOOOMMY
Deuxièmement, la passion de ma mère pour la littérature : elle m'a inspirée dans toutes mes communications. Souvent, lorsque j'écris, je l'entends parler.
De plus, le plaisir que j'éprouve à coudre avec ma machine me rappelle la joie qu'éprouvait ma mère à taper sur la sienne.
C'est toujours ma mère qui, malgré les moyens limités de notre famille, s'autorisait le plaisir de faire coudre des robes qu'elle avait elle-même créées, chez une couturière du quartier. Une véritable madeleine de Proust, ces moments entre femmes, de joie et de créativité.

Voici mes parents : ma mère belgo-russe, intellectuelle, réservée, spirituelle et au passé lointain, mon père, italien, joyeux, délirant, impulsif, extraverti. Je suis le doux mélange de ce chaud et de ce froid…
ANCÊTRES RUSSES...
Mes arrière-grands-parents russes étaient également passionnés de tissus : ils élevaient des moutons d'Astrakhan en Russie ! J'ai hérité d'un tiers de l'un de ces manteaux ; mais c'est une autre histoire, qui fera peut-être l'objet d'un autre article…
Nella
Que dire de ma tante milanaise, la sœur de mon père ? Née dans un village italien très pauvre, Nella a très vite dû travailler, dès l'âge de douze ans, pour subvenir aux besoins de ses nombreux frères et sœurs. Elle a débuté comme coiffeuse et, après quelques années, grâce à sa volonté inébranlable, elle a fini par ouvrir le salon de beauté le plus prestigieux de Milan ! Enfant, lorsque j'y allais, j'étais fascinée par cet univers peuplé exclusivement de femmes qui prenaient soin d'elles, se chouchoutaient et, surtout, étaient d'une beauté et d'une élégance rares à mes yeux. Ma tante a eu une influence majeure sur ma vie. J'y reviendrai dans un autre article, car il y a tant à dire…

Il m'a fallu un certain temps pour trouver mon chemin....
11 ANS D'ÉTUDES, OUFTIII...
J'ai d'abord obtenu ma licence d'assistante de direction avec mention très bien. Cependant, ma première année de travail a été un peu moins marquée par la qualité déplorable de mon travail, qui correspondait à mon profond ennui face à ce type de travail. Mon besoin de créativité était étouffé et je me souviens combien il était effrayant de m'imaginer coincée, à vie, dans un emploi administratif qui ne me convenait pas du tout.
Lors de mon énième voyage aux îles Canaries pour échapper à l'absurdité de mon existence, j'ai réalisé que la fuite effrénée de mes vacances ne m'apporterait jamais la joie que j'avais connue enfant. La joie d'avoir un sens à ma vie. J'ai décidé de retourner à l'école dans l'espoir de trouver un métier qui aurait du sens pour moi.
ALLEZ À L'UNIVERSITÉ !
En pensant à la joie de ma mère dans l'enseignement, à mon amour pour la littérature, à ma facilité avec la langue française, à mon excellente orthographe acquise par des dictées quotidiennes (Oh mon Dieu...), j'ai décidé de secouer la torpeur de cette première année professionnelle soporifique en me lançant dans des études de philologie romane (Lettres françaises) à l'Université Libre de Bruxelles.
J'ai vécu ce moment comme une véritable libération : la liberté de pensée des professeurs, l'intérêt que je ressentais pour les matières que j'étudiais, les rencontres passionnantes avec d'autres jeunes passionnés, intéressants, drôles, brillants et ambitieux m'ont conquis.
Les premières semaines, je me pinçais, à tel point que je réalisais la chance que j’avais d’avoir une mère et une grand-mère qui me soutenaient, tant moralement que financièrement, dans ma détermination à laisser ma propre trace sur cette terre et dans ma résolution d’être heureuse.

Comments
Moira said:
A quand la suite … ?
Alinoë said:
LA SUITE LA SUITE !!!
Nella Cadonici said:
Bellissimo blog sei una grande in tutti i sensi è questa voglia di raccontarti è una grande avventura del tuo spirito,mi piace tanto ,mi piace il mio capitolo per quello che sono riuscita a capire mi sento molto onorata è commossa per il legame che ci unisce e l’affetto,ricambiato ,che nutri per me .Grazie mio diavoletto,dolce e tenero il ricordo di papà…tutta la famiglia..se avessi avuto una figlia l’avrei voluta esattamente come te ..estroversa ,allegra piena di idee ,intelligente,intellettuale non noiosa ,colta ma tantissimo divertente 😂 😂 Continua così avrai un grande successo..bravissima 👏👏👏un abbraccio ❤️️🤗😜😘👍👍
Manon said:
super article !
toujours un plaisir de te lire !
xxxxxx